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Le gouvernement Judith Suminwa entend améliorer la gouvernance environnementale et l’assainissement dans les villes

De vert vêtue, ce qui n’est pas sans attirer l’attention des écologistes, la Première Ministre Judith Suminwa a imprimé ses marques devant les députés nationaux réunis en séance plénière le mardi 11 juin. Dans la foulée, une bonne pêche pour les environnementalistes. (…) L’amélioration de la gouvernance environnementale et l’assainissement dans les villes. Cet axe poursuit l’objectif de garantir un environnement de vie sain pour les Congolais débarrassés notamment de toute pollution liée aux déchets plastiques (…), a-t-on entendu.

En effet, programme bien scruté par les écolos qui n’ont certainement pas manqué d’apprécier la part réservée à la gestion durable et responsable de l’écosystème face aux changements climatiques. A travers le pilier n° 6 de son action, la Cheffe du Gouvernement a dit vouloir mener son action en 5 axes stratégiques d’intervention, à savoir :

  1. La Poursuite des réformes stratégiques pour la gestion durable des forêts pour mettre la RDC en situation de jouer pleinement son rôle de pays-solution ;
  2. La Gestion durable des ressources en eaux aux fins d’en assurer une gestion responsable et durable  ;
  3. La Lutte contre le changement climatique dont l’objectif spécifique consiste à honorer tous nos engagements internationaux relatifs à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et atteindre la neutralité carbone ;
  4. L’amélioration de la gouvernance environnementale et l’assainissement dans les villes. Cet axe poursuit l’objectif de garantir un environnement de vie sain pour les Congolais débarrassés notamment de toute pollution liée aux déchets plastiques. Il prévoit de créer 50 000 emplois par millions de tonnes dans les villes grandes productrices de déchets solides, de mettre en place un mécanisme institutionnel national de gestion des déchets, et enfin élaborer et mettre en œuvre un programme de « municipalisation accélérée » des villes.
  5. Le développement rural équilibré à travers des programmes tels que le PDL-145T.

Pour atteindre cet objectif, l’Exécutif alloue 5 % du budget pour  la gestion durable et responsable de l’écosystème de la RDC face aux changements climatiques. Cette proportion correspond à la quantité estimée de 13,9 mille milliards de francs congolais sur les 5 ans du programme, soit environ 2,7 mille milliards de francs congolais par an, a indiqué la Première ministre.

La RDC est comptée parmi les plus grands pays possédant la plus grande biodiversité du monde…

Avec une superficie forestière estimée à 155 millions d’hectares (soit 62 % du territoire national), un grand réseau hydrographique, une méga biodiversité parmi les plus riches et variées, un important potentiel halieutique, un sous-sol riche en minerais de toutes sortes, en hydrocarbures et gaz, les tourbières et des terres arables couvrant une superficie estimée à 80 millions d’hectares, la République Démocratique du Congo est comptée parmi les plus grands pays forestiers possédant la plus grande biodiversité du monde, a relevé Judith Suminwa.

Fort de ses atouts naturels et avec l’évolution préoccupante des changements climatiques ainsi que la destruction de la biodiversité, la République démocratique du Congo se trouve, une fois de plus, au cœur des rivalités géopolitiques liées à la transition écologique mondiale. Aussi, son positionnement comme « pays-solution » à la crise climatique le met au centre des nouveaux enjeux de la gouvernance mondiale, ce qui appelle à des orientations stratégiques claires.

Des mesures solides dans ces secteurs permettra à la RDC de jouer pleinement son rôle de leader dans les discussions internationales sur le changement climatique…

La mise en place des mesures solides dans ces secteurs permettra à la RDC de jouer pleinement son rôle de leader dans les discussions internationales sur le changement climatique, tout en tirant partie des mécanismes appropriés tels que le crédit carbone, dont les recettes pourront être orientées vers la lutte contre la pauvreté.

Il est impératif que la RDC saisisse cette opportunité pour mettre en valeur ses atouts naturels et contribuer de manière significative à la protection de l’environnement mondial, tout en favorisant son propre développement durable, a relevé la Cheffe du gouvernement central.

Celle-ci a relevé que les populations congolaises vivent dans un environnement confronté à divers défis majeurs tels que la déforestation, la dégradation des sols, et la pollution croissante par les déchets plastiques dans les zones urbaines. Il est évident qu’il est urgent de déployer des efforts considérables pour inverser cette tendance et lutter de manière durable contre ces effets néfastes, notamment les inondations, l’érosion, les épidémies, entre autres, a indiqué la Première Ministre.

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