Depuis ce mardi 2 juillet 2024, la ville de Brazzaville abrite la première Conférence Internationale sur l’afforestation et le Reboisement, CIAR en sigle. Prévue du 2 au 5 juillet, cette conférence lance la décennie mondiale d’afforestation et de reboisement. Il s’agit, pour les nombreux experts venus du continent, de chercher à augmenter la superficie forestière pour lutter contre les changements climatiques.
Cette initiative qui lance la Décennie mondiale d’afforestation et de reboisement vise à multiplier des actions en vue de planter davantage d’arbres pour lutter efficacement contre les changements climatiques, la dégradation de l’habitation de certaines espèces animales et la dégradation des sols.
Quatre jours durant, des experts défileront pour exposer des stratégies à mettre en œuvre afin d’assurer une croissance de la surface des forêts et lutter ainsi contre le réchauffement climatique. Des chefs d’État sont également attendus à cette grande réunion. Ceux-ci livreront leurs messages le vendredi 5 juillet. Outre Denis Sassou N’Guesso, il y a Félix Tshisekedi de la RDC, Brice Oligui Nguema du Gabon, William Ruto du Kenya.
En prélude à la conférence, des milliers de plants d’acacias ont été mis en terre depuis plusieurs semaines par des experts et des membres de la société civile sur un site dédié à Bambou-Mingali, localité située à une cinquantaine de kilomètres au nord de au nord de Brazzaville.
Dans un contexte mondial doublement marqué par une crise économique et financière persistante et un accroissement de besoins en produits forestiers divers, les stratégies à mettre en place à cet effet, devraient privilégier, entre autres, l’extension de la couverture forestière mondiale à travers la promotion des plantations forestières et agroforestières, une des solutions basées sur la nature, réputées à faible coût et dont les produits constituent de véritables alternatives à ceux issus de forêts naturelles.
A propos de l’afforestation…
L’afforestation ou boisement est une plantation d’arbres ayant pour but d’établir un état boisé sur une surface longtemps restée dépourvue d’arbre, ou n’ayant éventuellement jamais (aux échelles humaines de temps) appartenu à l’aire forestière. Elle se distingue du reboisement ou de la reforestation qui sont réalisés par l’homme sur une surface déboisée par lui. Sur de petites surfaces destinées à produire des fruits et légumes (forêt-jardin, elle peut s’inspirer des principes de la foresterie analogue, une méthode visant notamment à imiter les processus naturels de succession forestière).
