You are currently viewing Le CIFOR a déjà restauré 1,2 million d’hectares de terres dégradées

Le CIFOR a déjà restauré 1,2 million d’hectares de terres dégradées

Le Centre de recherche forestière internationale et d’agroforesterie mondiale (CIFOR-ICRAF) a célébré son 30è anniversaire en tant que centre d’excellence scientifique de premier plan sur la gestion des forêts et des paysages. Comme on peut s’y attendre, l’heure est au bilan. A cet effet, le Président du Conseil d’administration, Doris Capistrano, fait état d’un travail abattu sur trois axes essentiels : “la biodiversité, le changement climatique et la sécurité alimentaire”.

Fin 2023, le CIFOR-ICRAF avait soutenu la protection et l’amélioration de la gestion de 135 millions d’hectares de terres forestières et non forestières. Le centre peut également inscrire à son actif l’atténuation de 141 millions de tonnes d’équivalent dioxyde de carbone de gaz à effet de serre, la restauration de 1,2 million d’hectares de terres dégradées et l’amélioration des moyens de subsistance de 3,5 millions de personnes, dont 48 % de femmes.

Le rôle des arbres bien reconnu

Doris Capistrano a indiqué que les forêts, les arbres et les paysages agroforestiers peuvent modifier la trajectoire de trois crises mondiales : la biodiversité, le changement climatique et la sécurité alimentaire.

“Cette année, les arbres ont été davantage reconnus pour le rôle qu’ils peuvent jouer pour transformer les défis mondiaux en opportunités. Le Centre de recherche forestière internationale et d’agroforesterie mondiale (CIFOR-ICRAF) a fourni des preuves sur la manière d’y parvenir. Les arbres deviennent enfin l’affaire de tous : de plus en plus de gouvernements, d’acteurs locaux et du secteur privé commencent à reconnaître les arbres comme des outils puissants pour des économies, des paysages et des moyens de subsistance résilients”, a relevé le Président du Conseil d’administration.

Plusieurs autres réalisations notables

Parmi les événements notables, il y a le Forum mondial pour l’alimentation et l’agriculture 2023, la Semaine du climat Asie-Pacifique 2023, le Forum mondial sur les paysages (GLF) de Nairobi et la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 28).

“Sur le plan politique, nos efforts à long terme au Pérou ont directement soutenu un engagement national visant à réduire les émissions liées à la déforestation dans les tourbières amazoniennes. Au Brésil, nous avons contribué à façonner le plan de rétablissement de la végétation indigène de l’État du Pará, et les membres du Parlement éthiopien ont reconnu notre travail essentiel pour fournir des semences de haute qualité pour la restauration des forêts et l’agroforesterie”, a souligné Doris Capistrano.

Des actions à l’impact mondial palpable

Le CIFOR-ICRAF a renforcé son impact mondial grâce à son travail dans les paysages d’engagement et les plateformes de partenariat transformatif dans des domaines allant de l’agroécologie au carbone bleu en passant par les moyens de subsistance des réfugiés. Il dispose aujourd’hui de bureaux dans 27 pays et emploie plus de 800 collaborateurs dans 60 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine. A cela il faut ajouter les 196 partenaires financiers et 402 partenaires de mise en œuvre qui font de la vision de paysages forestiers et arborés résilients, productifs et sains une réalité réalisable.

Pour lire la lettre du Président du Conseil d’administration, cliquez ici

Cet article a 2 commentaires

  1. Avatar
    LIYONDO

    Vieux orphelin

  2. Avatar
    LIYONDO

    Vieux orphelin

Laisser un commentaire