A Kinshasa, l’accès à l’eau potable reste une cause permanente d’insomnies pour les habitants de certaines communes. A cet effet, des particuliers recourent de plus en plus à l’implantation des forages domestiques dans leurs parcelles.
Quoique salutaire, cette solution d’autoprise en charge est loin de sécuriser à 100% les bénéficiaires. En effet, la multiplication des forages domestiques réalisés par les particuliers peut avoir des impacts sur le volume d’eau disponible. De même, les risques éventuels liés à des malfaçons sur leur réalisation peuvent avoir des effets sur la qualité de la ressource utilisée par la collectivité.
Solution vitale, mais veiller au respect strict des règles d’implantation
Un forage domestique ou privé sollicite un aquifère dont l’extension dépasse le plus souvent le terrain sur lequel il a été réalisé. A ce titre, il est en relation avec d’autres usagers. Celui-ci se situe donc dans un contexte environnemental partagé. Pour cela, le respect de quelques règles s’impose afin que tout le monde puisse disposer durablement d’une ressource de bonne qualité.
A cet effet, l’implantation des puits ou forages doit être à plus de :
• 200 m des décharges et installations de stockage de déchets ménagers ou industriels,
• 50 m des épandages de déjections ou d’effluents d’élevage,
• 35 m des ouvrages d’assainissement, des canalisations d’eaux usées, des stockages d’hydrocarbures, de produits chimiques, des pesticides, des bâtiments d’élevage, d’installations de stockage, des épandages de boues.
En définitive…
Comme on peut le constater, l’implantation des forages domestiques requiert un strict respect de normes. Pour en savoir davantage, découvrez l’interview que l’Ingénieur Lambert-Joseph Mwamba (Expert en génie environnemental) a accordé à nos confères du journal Forum des As.