Visiblement, le changement climatique va continuer à hanter nos esprits. Dans son discours d’ouverture à la COP29, le Secrétaire général de l’ONU a dressé un tableau extrêmement sombre de la planète.
“Aucun pays n’est épargné” par la destruction climatique, a-t-il rappelé. A titre d’illustration, il a cité les ouragans, les mers en ébullition, les cultures ravagées par la sécheresse. Et, “Tout cela est dopé par le changement climatique causé par l’être humain”, a ajouté le patron de l’ONU.
La RDC à l’épreuve des effets du changement climatique
En effet, dans la province de l’Ituri, les eaux du lac Albert ont envahi près de quatre-vingts villages. Conséquence, près de 11 000 familles affectées. De plus, la province enregistre des milliers de personnes déplacée. Il est à noter que c’est coordination provinciale de la protection civile qui publie ce bilan.
Par la même occasion, la coordination de la protection civile demande aux habitants des entités non encore touchées de les quitter.
Le territoire de Mahagi également frappé par les effets du changement climatique
A Mahagi aussi, les eaux ont envahi plus de vingt camps des pêcheurs. Bilan, près de six milles ménages affectés par cette catastrophe naturelle. De plus, les territoires frappés ont enregistré des dégâts énormes. En somme, près de 12 000 habitations détruites et plus de 30 000 personnes déplacées.
Il est à noter que la même situation prévaut dans la chefferie voisine de Mokambo. Et, ici, 23 villages ont été touchés. De plus, plus de 17 000 personnes sont contraintes de quitter leurs milieux.
Même spectacle à Djugu et à Irumu
Au niveau de la chefferie de Bahema Banyagi, les eaux ont englouti 11 villages. Au total, 1500 familles installées dans 15 camps de pêche ont dû vider ces milieux. En plus, à cela s’ajoute la destruction des édifices publics. C’est le cas des bureaux de l’Office congolais de contrôle (OCC), de la police congolaise et de Douanes et accises. En plus, la catastrophe a aussi frappé le centre de santé de Nyamamba. Dans la foulée, ont dénombre deux fosses communes submergés.
En définitive, les décideurs devraient prendre des mesures immédiates pour protéger les populations du chaos climatique. A ce sujet, il faut abattre les murs du financement climatique en réponse à la destruction climatique auquel le monde a assisté en 2024.