Avec son cou pouvant atteindre près de 2,4 mètres de long, la girafe est un véritable prodige de la biodiversité. Mais pourquoi la nature a-t-elle doté cet animal d’un tel appendice ? Comment fonctionne réellement ce cou unique en son genre ? Quelle est l’anatomie qui permet à la girafe de se nourrir, de se défendre et de se reproduire ?
Les chercheurs viennent de faire une découverte stupéfiante sur l’origine du cou démesurément long de la girafe. Selon eux, le cou de cet animal est une adaptation évolutive qui lui permet de se nourrir des feuilles des arbres les plus hauts et de surveiller son environnement à une distance plus grande.
La girafe est l’animal le plus haut de la terre
Avec ses 5 mètres de haut, la girafe est l’animal le plus haut du monde. Son cou peut mesurer jusqu’à 2,4 mètres de long. Ses pattes sont presque aussi longues que son cou, ce qui lui permet de mettre bas debout. Ainsi, le nouveau-né tombe de 1,50 mètre à la naissance ! C’est un animal à voir absolument lors d’un safari en Afrique.
Malgré sa longueur, son cou a seulement sept vertèbres, comme les humains. Cependant, ces vertèbres sont très flexibles et mesurent plus de 28 cm chacune. Le poids de son cou et de sa tête est soutenu par des muscles et des ligaments attachés aux vertèbres du haut du dos.
Le cerveau de ce géant se trouve à plus de 2 mètres au-dessus du cœur. Pour pomper le sang jusqu’à cette hauteur, le cœur de la girafe a des parois très épaisses. Quand elle baisse la tête pour boire, des valves dans les veines du cou empêchent une pression sanguine dangereuse.
L’anatomie du cou de la girafe
Le cou de la girafe est composé de sept vertèbres cervicales allongées, qui peuvent mesurer jusqu’à 25 centimètres chacune. Ces vertèbres sont reliées par des ligaments et des muscles puissants, qui permettent à la girafe de déplacer sa tête avec une grande précision et une grande force. Mais pourquoi la girafe a-t-elle un cou si long ?
Selon les scientifiques, le cou de la girafe est une adaptation évolutive qui lui permet de se nourrir des feuilles des arbres les plus hauts. En effet, les girafes vivent dans des régions arides où la nourriture est rare, et leur long cou leur permet d’atteindre des feuilles que les autres herbivores ne peuvent pas atteindre. De plus, le cou de la girafe lui permet de surveiller son environnement et de repérer les prédateurs potentiels à une distance plus grande.
Enfin, le cou de la girafe est équipé d’un système de régulation de la pression sanguine très efficace. En effet, lorsque la girafe baisse sa tête pour boire ou pour manger, la pression sanguine dans son cerveau augmente considérablement. Pour éviter une rupture des vaisseaux sanguins, la girafe possède des valves dans ses artères carotides qui régulent la pression sanguine et empêchent le sang de refluer vers le cerveau.
Des mutations génétiques à la base de la longueur du cou
D’après les chercheurs, l’histoire commence il y a environ 16 millions d’années. Les ancêtres de la girafe actuelle, des ruminants de taille modeste, arpentent les plaines africaines. Leur cou ne présage en rien l’extraordinaire transformation à venir. Pourtant, au fil des millénaires, une pression sélective s’exerce. Les feuilles des arbres, ressource alimentaire cruciale, se font plus rares au sol. Les individus capables d’atteindre les branches hautes ont un avantage certain.
Des mutations génétiques favorisent l’allongement progressif du cou. Chaque centimètre gagné se traduit par un meilleur accès à la nourriture et donc une plus grande chance de survie. Les scientifiques ont identifié des gènes spécifiques, tels que FGFRL1, impliqués dans la croissance des vertèbres cervicales. Ces découvertes génétiques, récentes et révolutionnaires, confirment l’adaptation de la girafe à son environnement.
La girafe pose des défis physiologiques importants
De plus, le cou de ce mammifère pose des défis physiologiques importants. En effet, le sang doit circuler sur une très longue distance entre le cœur et le cerveau, ce qui peut entraîner des problèmes de pression sanguine et de circulation. Ces mammifères ont développé des mécanismes physiologiques pour compenser ces défis, tels que des valves dans les artères carotides et des muscles puissants pour pomper le sang vers le cerveau.
Enfin, le cou de ce caméléopard est une adaptation évolutive fascinante, qui lui permet de se nourrir des feuilles des arbres les plus hauts et de surveiller son environnement à une distance plus grande.
Rien n’a été créé au hasard. Je comprends aujourd’hui ce que le girafe tire de son long cou. Je viens de l’apprendre
Vraiment ! L’adaptation de cet animal au point de trouver la solution pour se nourrir est une belle leçon pour nous les hommes