Les meuniers constituent un maillon essentiel dans la chaine de production de la farine de manioc ou de maïs. En effet, la farine de manioc ou de maïs est un élément-clé dans la préparation du Fufu. De plus, le Fufu est un aliment largement consommé en RDC. En un mot, les minotiers artisanaux exploitent des moulins installés généralement dans les quartiers populaires. Entre temps, les travailleurs des moulins évoluent dans des conditions de travail préoccupantes. Plus que jamais, ils s’exposent en permanence à diverses maladies respiratoires.
Les meuniers sont en contact permanent avec la poussière
Au quotidien, le travail des meuniers consiste à broyer des céréales (maïs, blé, soja), des cossettes (manioc en général) et parfois des oléagineux (grains de soja). Pour cela, le processus de broyage génère beaucoup de poussière. Par conséquent, les meuniers comme les clients s’exposent à la poussière générée par le broyage. En plus, la situation demeure difficile par rapport au bruit au produit produit par le ronronnement des machines.
De ce fait, il faut craindre des problèmes respiratoires, des irritations oculaires, des allergies, des infections cutanées, voire des maladies pulmonaires. Enfin, les moulins électriques fonctionnent souvent dans des installations vétustes. Pour cette raison, les utilisateurs courent des risques d’électrocution et de brûlures.
L’ONGD Futura Envi4ward a enquêté sur la question
Dans ce cadre, l’ONGD Futura Envi4ward a réalisé une étude sur l’environnement de travail des meuniers à Kinshasa. A cet effet, les recherches ont tourné autour des normes de santé pour un environnement professionnel sain. De plus, les enquêteurs ont eu à évaluer le niveau de connaissance des meuniers sur leur métier.
Enfin, Futura Envi4ward a réalisé son travail à travers six communes. Ainsi les chercheurs ont sillonné Lemba (marché de Mbanza-Lemba et Lemba terminus), Matete (Marché de Matete), Kasa-Vubu (Marché de Gambela), Ngaba (Marché du Ront-point Ngaba), Masina (Marché de Bitabe) et N’sele (Kinkole).