Vingt jours après son lancement, le Programme d’investissement pour la forêt et la restauration des savanes (PIFORES) pose ses bagages au Kongo central. En effet, Vendredi 1er novembre 2024, le Ministère de l’Environnement et Développement durable a procédé au lancement du PIFORES à Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central
En somme, le PIFORES est un programme du Gouvernement, à travers le ministère de l’Environnement et développement durable. Le projet est financé par la Banque mondiale, ce projet est doté d’un financement de 300 millions de dollars. En un mot, le PIFORES bénéficiera principalement aux communautés rurales, pour une période de sept ans.
Le PIFORES vise à lutter contre la déforestation
Le Pifores se concentre sur l’amélioration de la planification de l’utilisation des terres et de la gouvernance pour la gestion des ressources naturelles. Il vise également le développement de chaînes de valeurs durables pour l’énergie et la cuisson propre.
“L’objectif principal du programme est d’améliorer la gestion des paysages forestiers et de renforcer les moyens de subsistance des communautés dans les zones sélectionnées. (…) Cette initiative permettra à la province du Kongo-Central de proposer une réponse aux défis environnementaux, notamment le changement climatique.” a expliqué Clément Vangu, coordonnateur national du PIFORES.
En définitive, ce projet traduit l’ambition des autorités du pays de faire de la RDC un acteur majeur de l’économie verte. Pour cela, il s’agira de stimuler l’activité économique et d’améliorer les conditions de vie des communautés locales.
Le PIFORES se déploie dans sept provinces
Comme le disait la Ministre de l’Environnement et développement durable, le jour du lancement officiel, “le PIFORES est une réponse de la RDC face aux engagements pris pour réduire ses émissions liées à la dégradation de ses forêts“.
Ainsi, le PIFORES a prévu de se déployer dans sept provinces. Il s’agit de Kinshasa, Kongo-Central, Kwilu, Kasaï, Kasaï-central, Kasaï-oriental et Lomami. En tout, celles-ci bénéficieront d’une enveloppe de 300 millions de dollars.
Cinq composantes…
Sur le plan opérationnel, le projet compte cinq composantes. Tout d’abord, il y a l’amélioration de la gouvernance des ressources naturelles des zones ciblées. Ensuite , vient le développement des chaînes de valeur agroforestières . Puis, intervient le développement d’une chaîne de valeur durable pour l’énergie et la cuisson efficace. Enfin, il y a en le financement climatique basé sur les résultats ainsi que la mise en œuvre du Projet.